mercredi, décembre 15, 2010

Bilan d'une première initiative sociale en ligne

1. En m’inspirant de l’article How to promote your non-profit's cause on Facebook in five easy steps, sur le descriptif de l’activité B, j’ai créé une cause sur Facebook : Réduisez vos déchets aliemtaires - le compost. Cependant, j’ai détesté ce média : la complexité de l’administration de la page de cause, les bulletins, le manque d’interactions avec les membres, la navigation non intuitive, les publicités, bulletins très limités en nombre de caractères…  Mais, cela reste un médium intéressant pour recruter des membres. J'ai aussi été faire des liens sur des groupes environnementaux présents sur Facebook tels que le Guide de la conscience verte. Plusieurs membres se sont ajoutés par ces liens et furent des multiplicateurs attirant de leurs contacts vers la cause.
Dans un deuxième temps, j’ai créé un blogue personnel sur Blogger reprenant les mêmes articles. Cela m’a permis d’intégrer Google Analytics. J’ai bien tenté de fidéliser mes membres au nouveau site, mais il fut difficile de les faire migrer étant donné que j’ai continué d’alimenter les deux espaces avec les mêmes contenus. Puis, j’ai aussi répertorié ma cause sous Delicious ainsi que sur Diggo. Ensuite, j’ai fait des liens vers mon blogue à partir de deux forums de discussions : Club Au féminin sur le compost et Maman pour la vie. À noter que j’ai choisi ces plateformes féminines car elles semblaient plus généralistes que celles des jardiniers/jardinières.

2. Voici les activités que j'ai menées :
- Publications de bulletins à mes membres sur Facebook avec des vidéos, des liens vers d’autres initiatives vertes, des résumés de trucs à faire pour composter.
- Publications sur mon mur public de liens vers ma cause et vers mon blogue lors de chaque publication.
- Étiquettage Diggo de chaque billet sur Blogger ainsi que de la page principale de mon blogue.
- Sondages sur mon espace Blogger sur les habitudes de compostage des visiteurs.
- Publication de liens vers ma cause sur les forums de groupes Facebook à sujets connexes (ex: guide de la conscience verte).

3. Voici quelques statistiques :

— Les tendances ?
Les tableaux statistiques de Facebook sont loin d'être précis ! Chaque lettre correspond à un bulletin envoyé aux membres (A à I) et la courbe représente les recrutements faits. Cela ne représente pas les visionnements faits de la cause et même du bulletin : j'ai remarqué que des amis « aimaient » les bulletins qui apparaissaient dans l'actualité de certains membres, sans toutefois y adhérer. La plupart des billets ont eu des répercussions sur le recrutement, à l'exception des deux derniers (H et I). Les membres du groupe, lorsqu'ils cliquent lisent un bulletin, doivent de plus cliquer sur le bouton « Count my view » pour faire enregistrer leur lecture. Cela fausse les statistiques qui ne sont d'ailleurs pas comptabilisées dans un tableau récapitulatif (il est possible de savoir quel article fut le plus populaire et le nombre de «view» est indiqué pour l'administrateur avec chaque bulletin).

Google Analytics nous offre des statistiques plus développées des visites sur le site Blogger, mais elles ne sont pas liées aux publications faites. Les pointes de visionnements correspondent aux nouvelles publications, qui sont publicisées sur mon mur personnel de Facebook et auprès des membres de la cause. Il est bien de constater qu'au cours d'une visite, une moyenne de 2,35 pages différentes étaient consultées et pour une durée moyenne d'une visite de quasi 4 minutes. Cela témoigne d'un certain intérêt du lectorat pour les courts billets. Il est normal que le pourcentage de nouvelles visites soit élevé (63,64%) car le blogue est jeune.

— D’où provenaient les visiteurs ?
Ma principale source de recrutement fut donc Facebook avec les membres de la cause (#2 avec 8 visites) et mes réseaux sociaux immédiats (#1 avec 28 visites). Je ne comprends pas le référent « Blogger » et je m'interroge même à savoir si ce n'est pas mes propres visites sur le site, étant donné la longueur de la visite (13 minutes). Les #8 et #10 sont peut-être des liens vers mes propres boîtes de courriel avant que je n'aille écrire un article. Cependant, l'étiquetage Diigo m'a apporté 3 visites et le forum Maman pour la vie 2 autres (mais temps de visite = 0 ? Ce ne sont peut-être pas de vraies visites finalement). 10 place du colonel... est un blogue de bande dessinée que je suis sur le Web : j'ai peut-être oublié de me déconnecter de mon compte blogger avant d'y aller.
— Quels référents se sont avérés les plus importants ?
Comme nous l'avons indiqué plus haut, Facebook fut la principale porte d'entrée vers mon site sur le compostage. Mon blogue n'étant pas référencé, il ne fut pas trouvé par un moteur de recherche.

4. Principaux facteurs m'ayant aidé ou nuit !
Avoir démarré un groupe sur Facebook aurait été plus intéressant qu'une cause : plus dynamique, interface plus intuitive et plus flexible. La possibilité d'ajouter des onglets (ex: discussions) ce qui aurait facilité l'interaction avec les visiteurs alors que la cause a une communication à sens unique. En impliquant les membres d'un groupe, cela aurait créé une dynamique de partage (deux sens) ce qui les aurait fidélisé donc la page du groupe aurait grippé en popularité et en visibilité (apparition comme « activité » et comme commentaires sur la page d'actualités des utilisateurs. Étiquetage social : sans grand succès je le crains. Je n’ai pas trouvé une grande communauté environnementale francophone sur ces sites.

Si cette expérience était à refaire, je naviguerais ferait référencer mon site sur google. Dans une optique moins expérimentale, je continuerais à créer des liens avec la communauté concernée par mon sujet de blogue. Ici, l'environnement, j'aurais pu m'annoncer et me publiciser en commentant des articles d'actualité (ex: urbaines granos de Cyberpresse) ou sur des sites environnementaux comme Gaia Presse, les sites web d'Écoquartiers et les sites de jardinage !

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