lundi, décembre 06, 2010

Quelques pistes de réponse à Mourad sur "Viral! vous avez dit viral?"

Bonjours Mourad, la finale de votre billet sur la publicité virale m'a beaucoup interpellée. Permettez-moi de reprendre vos questions :
  • Pourquoi les publicités virales ne sont pas transposables à la télévision ?
  • Est-ce en raison de leur caractère dérangeant ?
  • Peut-on s'immuniser contre ce phénomène ?
Parfois, les publicités virales se propagent allègrement parce qu'elles ne sont pas identifiées comme des pubs. Déguisés en clips anonymes, sans annoncer l'aspect commercial d'un produit ou d'un événements, ces vidéos se propagent avec la bonne foi des internautes/consommateurs. Avez-vous vu l'un de ces vidéos des grains de popcorn qui éclatent grâce aux ondes de téléphones cellulaires ? Ce ne sont pas des expériences faites par des gens "comme vous et moi" : ces clips étaient en fait des concepts de la firme Lastfools pour un commerçant d'oreillettes Bluetooth !

Ce qui est troublant, c'est qu'en visionnant ses clips, certaines personnes y ont cru et n'ont pas vu le caractère publicitaire du vidéo. Il est impossible, à la télévision, de reprendre cet aspect "déguisé" d'une publicité virale car par essence même, les temps entre les émissions sont des annonces publicitaires !

Pour ce qui est de l'aspect dérangeant, je ne comprends pas très bien : faites-vous référence aux clips plus "trash", comme celui de Cloverfield avec ses ramifications sur le Web (Myspace du personnage principal) ? 

Je ne saurais vous dire un moyen de vous prémunir de tels virus ! Ma seule stratégie est de ne jamais rediriger un clip sans en savoir la provenance ! Je crois que ce qui me dérange, c'est que l'on se joue de moi (je fais de la pub sans le savoir, pour une compagnie que je ne connais pas) ! Le seul aspect positif du marketing viral, ce sont les limites repoussées par les publicitaires aux niveaux graphique et esthétique (même si cela n'améliore pas la qualité du produit ! Le marketing autour de Cloverfield est mieux ficelé que l'intrigue du film).
Mon dernier mot : faites ce que vous voulez, chers publicitaires, en autant ça soit identifié comme un produit à vendre !

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